Mespotisme (ou mépotisme), subst. masc. : Favoritisme envers ses potes. Tendance à accorder des avantages aux potes indépendamment de leur valeur, et par extension, donner des faveurs aux membres de sa famille, à ses amis ou à ses relations ; ex. 2009, le fait, pour un président de la République, faire élire son propre fils à la présidence d’un Établissement public d’aménagement de la Défense (EPAD) – quand bien même refuserait-il in fine. Étymol. et Hist. : 2009, Paris : Dérivé de « népotisme » (subst. masc. de Nepos, neveu, désignant l’autorité excessive que les neveux ou les autres parents des papes ont eue autrefois sur les affaires de Rome) et accordé par le peuple de Paris avec l’argot « mes potes » (Subst. masc. « Mes amis, mes camarades, mes obligés » (arg. des voyous), issu de poteau, Fig. en parlant d’une pers. «soutien, appui» ; ex. 1873 compter sur un potot (arg. des forçats d’apr. Esn.); 1883 arg. des voleurs «chef de bande» (Fustier, Suppl. dict. Delvau, p. 543); 1914 «homme du milieu», du lat. postis «jambage de porte».
[Nota bene : Définition librement inspirée à partir de l’excellent dictionnaire en ligne du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : http://www.cnrtl.fr]
]]>Et oui.
Outre la légitimité politique (l’État prête aux citoyens endettés plutôt qu’aux banques), dès lors que les ménages emprunteurs reçoivent de quoi rembourser leurs emprunts :
- l’État ne débourse qu’en fonction des nécessités des ménages en fonction des échéances de remboursement (donc sur 20 ou 30 ans) et non plus des sommes gigantesques sur 3 mois. Grosse différence pour les finances publiques, c’est à dire nos contributions ;
- les banques sont in fine remboursées, donc elles restent in bonis et plus besoin de les renflouer ;
- les dérivés de crédit (les “subprimes” et autres créances structurées) qui sont assis sur les prêts immobiliers aux ménages…gardent toutes leur valeur (puisque les prêts sont remboursés) : il n’y a plus d’actifs toxiques ;
- en enfin, last but not least, les actifs immobiliers conservent leur valeur ;
Et en prime, le risque de super-inflation est écarté !
Voila…il fallait prêter aux ménages et non aux banques. Pour voir l’interview de M. Lordon :
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